1 prix, 2 taux, 3 négo : Go, achetez !

©sirisvisual

Les beaux jours à Paris sont souvent accompagnés de velléités de changement de logement et en ce qui concerne l’immobilier, c’est une période très chargée.

Mais au fait Jeeves, que penser du marché parisien aujourd’hui ?

1 : Les prix

Globalement, Paris continue sa légère érosion des prix, surtout dans les quartiers traditionnellement chers de la capitale. Fin 2014 le prix moyen du m2 repassait en dessous des 8000€ et à fin mars il est de 7795€ (pour le détail fait par la chambre des notaires de Paris, c’est ici).

Il est très difficile de faire des projections, personne ne sait si cette baisse se poursuivra ou si les prix sont aujourd’hui au plus bas. Jeeves s’attend à une stabilisation voire un très léger fléchissement.

2 : Les taux d’intérêts

Jeeves vous le dit depuis un certain temps maintenant, ils sont exceptionnellement bas. Votre majordome pense à tort qu’à chaque nouvelle annonce le plancher est atteint, mais malgré tout, les taux ont jusqu’ici continué leur chute pour arriver à une moyenne à fin mars de 2,11% . Le coût de l’argent est donc nettement plus faible aujourd’hui et se traduit par une capacité d’emprunt nettement augmentée.

C’est cette offre de prêts alléchante qui jusqu’ici à empêché la chute du m2 francilien malgré la crise économique. Sera t’il possible d’obtenir de meilleurs taux dans le futur ? Aujourd’hui encore Jeeves a du mal à croire que cela puisse être possible, à vous de trouver une boule de cristal fiable !

3 : La Négociation

Ce qui est sûr concernant Paris intra-muros c’est qu’ il y a une vraie opportunité sur les logements dits imparfaits. Les acquéreurs prennent l’ascendant sur les vendeurs à qui ils peuvent faire des offres d’achat fortement en dessous du prix affiché. Un défaut permet de pouvoir négocier une grosse décote de prix. Mais Jeeves vous demande d’être prudents : un bien à très bon marché peut aussi être très difficile à revendre. Les défauts les plus courants à Paris sont le bruit, le manque de luminosité, les charges élevées, une copropriété mal entretenue. Sur ces éléments, le futur acquéreur aura peu ou pas de prise pour pouvoir changer la situation. En revanche, un appartement mal agencé ou en mauvais état pourra être amélioré avec travaux. Evitez les rez-de-chaussée et fuyez les souplex qui auront grand mal à trouver acquéreur.

Bilan

Le dernier frein reste évidemment encore et toujours l’incertitude économique, mais avec des prix d’acquisition stabilisés et des taux d’intérêt très bas, c’est une excellente période pour acheter !